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DE LA.VILLE DE PARIS.
lorilé, et auquel pour ses grans verluz, science et mérites nous portons singuliere amour et affection, nous desirons singulièrement qu'il soit receu et ho­noré par toutes les villes de nostre Royaulme comme il appartient.
" A ceste cause nous vous prions et mandons que vous le vueillez recevoir et luy faire tout le mil­ieur et plus honorable recueil et traictement que vous pourrez, et vous me ferez service trés agreable en ce faisant.
"Donné à Blois, le seizieme jour d'Aoust."
Receues le samedi xxi° dud. mois d'Aoust mil vc douze.
Et icelles lettres veues par mesd. srs Prevost des Marchans et Eschevins, fut advisé que d'aller au de­vant luy l'on ne l'avoit point acoustumé faire sinon que le Roy le mandast par exprès; mais que luy ar­rivé en ceste ville, ilz luy feroient presenter de par la Ville deux muys de vin, liuit quartes d'ypocras, huit livres espices dechambre, et douze torches de deux livrés pieces. Et le lendemain ensuyvant l'yroient visiter en son logeiz et faire la reverence acompaignez de bon nombre de bourgois.
Ce qui a esté ainsi fait; et luy fist mond. sr le Prevost des Marchans une honneste proposition en latin.
LOYS.
Ainsi signé : Robertet.
Et. au dessus estoit escript :
A nos trés chers et bien amez les Prevost des Mar­chans, Eschevins, hourgeois, manans et habitans de nostre bonne ville de Paris.
CCLXXXIII. — Lettres du Roy touchant les reparations et fortiffications de la ville.
2 septembre i5i2. (Fol. 242(i).)
27 août.
y faire la plus grant diligence que faire ce pourra. "Donné à Blois le xxvnc jour d'Aoust."
LOYS.
Signé : Cotereau.
Et au dessus estoit escript :
A noz trés chers et bien amez les Prevost des Marchans et, Eschevins de nostre bonne ville el cité de Paris.
Receues le 11e jour de Septembre ensuivant l'an mil v° douze.
De par le Roy.
«Trés chers et bien amez, derrenierement nous avons escript par le premier president que eussiez à -vacquer et entendre aux reparations et fortiffications de nostre ville de Paris pour obvier, aux dangiers et inconveniens qui, à faulte de ce, pourroient surve­nir'2'.'Et pour ce que ne savons si en ensuyvant nostre vouloir, y avez fait besongner ny quoy ne comment, à ceste [cause] nous vous prions que in­continent nous en vueillez advertir, et sur le tout
CCLXXXIV et CCLXXXV. — Assemblée sûr lesd, lettres.
5 et 6 septembre. (Fol. 242 r°.)
L'an mil v° douze, ie cinq"10 jour de Septembre, en Assemblée faicte en la Chambre du Conseil au ■Palais Royal à Paris, de l'ordonnance de mess™ les presidens de la Court de Parlement et à la requeste de mess™ les Prevost des Marchans et Eschevins de Ia ville de Paris, en laquelle assemblée estoient et assistoient : mons' maistre Jaques Olivier, president en lad. Court; maistres Robert Turquant et Loys Picot, conseillers en icelle; mess0 Jehan Nicolay, chevalier, president des Comptes; maistres Eustace Luillier ct Jehan Richer, maistres desd. Comptes;
René de Beaulne, lieutenant civil; maistre Roger Barme, conseiller et advocat du Roy en sad. Court de Parlement, Prevost des Marchans; sire Geoffroy Du Souchay, maistre Anthoine Disome, Nicolas Crespy, Eschevins; sire Jehan Le Gendre, maistres Nicole Viole, Nicole Charmolue et Mary Bureau, Conseillers de lad. Ville; Estienne Sevin, Jehan Croquet, Jaques Le Hodoyer et Francois Choart, Quarteniers d'icelle Ville; et aucuns autres :
A esté mys en terme par mond. sr le Prevost des Marchans comme au mois d'Avril derrenier passé le
O Au Registre, cet article suit immédiatement noire article CCLXXXI.
t2' Les lettres de Louis XII, en date du 13 avril, ont été rapportées et commentées ci-dessus aux articles CCLXV et CCLX VU.